L'idée de proposer un atelier de travail sur l'instrumentation lors de ce hackathon est apparue après le premier tour de table. Le problème de performance de certaines applications intégrées à la distribution d'EOLE et le manque de méthode a, en effet, été cité plusieurs fois durant ce tour de table. "L'instrumentation est une technique de mise en œuvre d’instruments de mesure, d’actionneurs, de capteurs, de régulateurs, en vue de créer un système d'acquisition de données ou de commande."[1] Le but de l'atelier était de clarifier les étapes nécessaires pour construire le cadre d'analyse d'un service logiciel donné. Pour valider ces étapes, l'étude d'un service spécifique devait également être menée. En résumé, les étapes identifiées sont : - l'identification des caractéristiques du service logiciel qui déterminent ses performances, - l'identification des options de configurations qui ont une influence sur ces caractéristiques, - l'identification des outils et méthodes pouvant mettre en évidence, mesurer, les caractéristiques du service logiciel, - la mise en place d'un protocole de mesure. Pour la mise en pratique, c'est le service de proxy squid qui a été étudié. La performance d'un proxy a été caractérisée à l'aide de deux notions : la vitesse de réponse et la pertinence du contenu du cache. Les options de configuration concernant ces deux aspects du programme tombent dans deux catégories : la gestion du cache et la configuration des délais avant abandon. La phase d'identification des outils et méthodes utiles pour mesurer la performance du proxy via les caractéristiques de vitesse de réponse et de pertinence du contenu du cache a abouti au choix du logiciel webpolygraph, dont la version publique est disponible dans les dépôts officiels de la distribution testée.[2] Le protocole de mesure consiste à simuler des connections passant par le proxy à l'aide d'un client et d'un serveur disposer de part et d'autre du serveur hébergeant le service de proxy. L'ensemble des connections est décrit en terme de type d'objet, de taille d'objet, de taux de connections par seconde, de redondance d'objet demandé. Pour l'atelier, l'ensemble des connections utilisé est celui décrit dans le fichier pm4-pf2.pg disponible en annexe d'un livre sur squid. L'infrastructure sur laquelle repose le protocole de mesure mis en place est décrit dans le schéma suivant : [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Instrumentation_%28science%29, consulté le 7 décembre 2015 [2] http://www.web-polygraph.org/, consulté le 7 décembre 2015 [3] http://squidbook.org/extras/pm4-pf2.pg.txt, consulté le 7 décembre 2015